Rapport d’étape sur le plan de rétablissement de Santé publique Sudbury et districts : de mars à août 2022
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Au mois de mars 2020, Santé publique Sudbury et districts (Santé publique) confirmait le premier cas d’infection au virus de la COVID-19 sur son territoire. Depuis, en partenariat avec bon nombre d’organismes communautaires, Santé publique s’est efforcé de préserver la santé des gens en réduisant la transmission du virus au sein de la population et d’augmenter la protection par la vaccination. Cette concentration prolongée et intense sur les mesures pour contrer la pandémie de COVID-19 a nécessité le redéploiement d’environ 75 % du personnel de Santé publique. Par conséquent, Santé publique a accumulé de plus en plus de retards dans les programmes et services non liés à la COVID-19 et les besoins à satisfaire. Santé publique a donc dressé un plan de rétablissement pour se remettre de la pandémie de COVID-19, qui permettrait au bureau et aux collectivités qu’il sert de passer du risque au rétablissement et à la résilience.
Le plan de rétablissement de Santé publique expose quatre grandes priorités axées sur la collectivité. Elles consistent notamment à se concentrer sur les mesures qui auront le plus d’effet sur les personnes et les groupes qui sont les plus défavorisés et qui ont le moins de possibilités d’être en santé. Les voici :
- Remettre les enfants sur la bonne voie
- Niveler par le haut les possibilités d’être en santé
- Favoriser l’amélioration de la santé mentale
- Appuyer la création d’endroits sécuritaires
Santé publique a aussi déterminé que son personnel et ses processus étaient une priorité essentielle pour le rétablissement à l’interne et qu’il fallait s’y attacher pour que le personnel puisse remplir ses obligations en ce qui touche les domaines de rétablissement définis.
Santé publique fait des progrès en matière de rétablissement. À mesure que nous passons de l’intervention contre la pandémie à la reprise des programmes et services essentiels, nous suivons les réalisations et surveillons les résultats. Le présent rapport résume la progression au chapitre des quatre priorités pour le rétablissement axées sur la collectivité et de la priorité interne concernant le personnel et les processus. Nous espérons qu’en prenant ces mesures, nous reviendrons sur la bonne voie pour pouvoir offrir à la population un soutien optimal grâce à l’éventail complet des programmes et services de santé publique
Organisation du rapport
Le présent rapport d’étape est organisé selon les cinq priorités de Santé publique pour le rétablissement : remettre les enfants sur la bonne voie; favoriser l’amélioration de la santé mentale; niveler par le haut les possibilités d’être en santé; appuyer la création d’endroits sécuritaires; et soutenir le personnel et les processus. Dans chaque priorité pour le rétablissement, on souligne les grandes initiatives de Santé publique et on résume les progrès réalisés jusqu’à présent.
Remettre les enfants sur la bonne voie
Santé publique Sudbury et districts remet les enfants sur la bonne voie. Amorcer la planification du rétablissement pour eux et les familles est une grande priorité. La pandémie a causé une forte réduction des services et des programmes de santé publique dans les communautés et les écoles. Grâce à des efforts concertés, de solides partenariats et une communauté préparée, nous déterminons et comblons les lacunes, nous répondons aux besoins nouveaux, et les enfants, les familles et les collectivités commencent à se rétablir.
Programme de santé buccodentaire
- Recommencer à offrir le dépistage des problèmes dentaires.
- Nous avons procédé à un dépistage chez 7444 enfants.
- Réévaluer les clients du programme dentaire et s’assurer que les problèmes sont examinés et que les cas sont réglés ou transférés.
- Nous avons réévalué le cas de 112 enfants qui, selon nous, risquaient davantage d’avoir des caries afin de déterminer les soins dentaires qu’il restait à prodiguer.
- Nous avons fermé 496 dossiers de gestion de cas.
- Promouvoir le programme Beaux sourires Ontario (BSO) et encourager la reprise des examens dentaires.
- Nous avons dressé un plan multimédia, incluant des annonces imprimées et des affiches, des annonces pour la télé, des articles pour les médias sociaux, des lettres pour les partenaires communautaires, des communiqués et des bulletins de nouvelles locales.
- Aux mois de juillet et août, nous avons mis en place un programme estival pour fournir un dépistage hebdomadaire gratuit des problèmes dentaires aux bureaux de Santé publique et pendant les événements communautaires.
Programme des maladies évitables par la vaccination
- Enregistrer les dossiers de vaccination en retard.
- Nous avons effectué environ 2000 enregistrements.
- Vacciner les élèves de 7e et de 8e année qui étaient en retard.
- Aux mois de mai et juin, nous avons donné 2572 doses de vaccin par la co-administration lors de séances de vaccination contre la COVID-19, de rendez-vous à nos cliniques internes et de séances scolaires.
- Au cours de l’année scolaire 2021-2022, nous avons administré le vaccin contre la méningococcie à 54 % (927 sur 1723) des jeunes de 8e et de 9e année qui étaient retard à ce chapitre.
- Vacciner les enfants qui ne l’avaient pas encore été en vertu de la Loi sur la garde d’enfants et la petite enfance et de la Loi sur l’immunisation des élèves.
- Nous avons administré 4532 doses de rattrapage dans nos locaux et par des séances communautaires.
- Collaborer avec les fournisseurs de soins de santé pour le rattrapage de la vaccination.
- En mars, mai et juin, nous avons lancé trois alertes pour soutenir les efforts de vaccination, sur des sujets comme la reprise des services de vaccination courante, la mise à jour des critères d’admissibilité pour deux vaccins financés par le secteur public, et la mise à jour des directives concernant les services de vaccination courante durant la pandémie de COVID-19.
- Collaborer avec les conseils scolaires pour le rattrapage de la vaccination.
- Nous avons informé les conseils scolaires des possibilités de séances communautaires pour qu’ils les transmettent aux familles.
- Aux mois de mai et juin, Santé publique a tenu des séances en milieu scolaire avec le soutien des conseils scolaires.
- Mettre au point et réaliser une campagne médiatique destinée aux personnes en retard de vaccination.
- Nous avons communiqué avec plus de 500 personnes pour qu’elles prennent rendez-vous et rattrapent leur retard.
- Nous nous sommes servi des médias sociaux et du site Web de l’organisme pour inviter les gens à se faire vacciner.
Santé en milieu scolaire
- Offrir des occasions de perfectionnement professionnel sur la résilience, la promotion de la santé mentale, la prévention en matière de consommation d’alcool et d’autres drogues et la santé sexuelle au personnel de tous les conseils scolaires et les centres de garde d’enfants agréés.
- Nous avons donné des exposés sur l’architecture du cerveau en août et nous continuons pendant le mois de septembre.
- Offrir dans les conseils scolaires des discussions en classe adaptées aux groupes sur la résilience, la promotion de la santé mentale, la prévention en matière de consommation d’alcool et d’autres drogues et la santé sexuelle.
- Nous avons offert et tenu des discussions en classe sur la résilience, la promotion de la santé mentale et la santé sexuelle au printemps 2022.
- Élaborer une approche adaptée à la communauté scolaire pour Reaching In Reaching Out (RIRO)/Bounce Back & Thrive (BBT).
- Nous avons prolongé les offres aux conseils scolaires et ceux-ci ont manifesté leur intérêt. La prestation est en voie de planification.
- Offrir RIRO au personnel des écoles et des centres de garde d’enfants agréés.
- Nous avons prolongé les offres aux conseils scolaires et aux centres de garde d’enfants agréés par le Early Years Planning Network. La prestation est en voie de planification.
- Offrir BBT aux parents et aux tuteurs d’enfants de 0 à 8 ans qui fréquentent l’école ou un organisme d’éducation préscolaire.
- Nous avons prolongé les offres par l’entremise des conseils scolaires et du Early Years Planning Network. La prestation est en cours de planification.
Santé des familles
- S’attaquer aux retards dans les programmes de santé familiale.
- Nous avons rétabli tous les services pour plus de 200 personnes qui participent au programme Bébés en santé, enfants en santé, dont six familles inscrites sur une liste d’attente.
- Rétablir les programmes pour répondre aux énormes besoins des familles.
- Le personnel a suivi la formation sur Bounce Back and Thrive.
- Nous sommes à mettre au point un nouveau modèle hybride du programme Preparation for Parenting après que des partenaires ont signalé la lacune à combler dans la communauté.
- Nous avons rétabli le programme des pratiques parentales positives.
- S’attaquer au volume d’appels téléphoniques provenant de membres de la communauté.
- De janvier 2020 à juin 2022, le personnel a répondu à 2 815 appels sur la ligne Info-santé.
- Les familles peuvent consulter le site Web de l’organisme et parenting4me.com.
- Collaborer avec les partenaires et les parties prenantes de la région en santé familiale et les consulter pour répondre aux besoins accrus de la communauté.
- Santé publique et les partenaires du Parent Service Advisory Committee ont déterminé les besoins des familles et les lacunes dans les services.
Santé publique Sudbury et districts réalise des progrès énormes en ce qui touche le soutien au rétablissement de nos enfants et de nos familles, mais nous avons encore du pain sur la planche. Grâce à la reprise de l’apprentissage scolaire en personne, les programmes et les services permettront aux enfants de revenir sur la bonne voie. Nous continuerons à proposer de nouveaux soutiens communautaires et à offrir ceux qui existaient avant la pandémie à l’intention des parents et des tuteurs. Dans tous les secteurs (administration municipale, éducation, santé et organismes sans but lucratif), les partenariats demeureront essentiels pour maintenir l’élan de cette priorité pour le rétablissement.
Niveler par le haut les possibilités d’être en santé
La pandémie a eu des effets négatifs sur les groupes prioritaires. La tâche qui consiste à niveler par le haut les possibilités d’être en santé est une grande priorité pour Santé publique Sudbury et districts. Le fait que les personnes les plus touchées par la pandémie jouent un rôle actif et soient incluses constitue une partie importante du rétablissement. Des partenaires se sont réunis et ont planifié et lancé des programmes et services dans le but de combler les lacunes, de répondre aux besoins nouveaux et de fournir un soutien en personne supérieur à celui qui existait avant la pandémie dans le but de rattraper les retards et de favoriser le rétablissement.
Santé et équité raciale
- Collaborer avec les groupes marginalisés et les autres populations prioritaires (comme les groupes racisés) ainsi que les partenaires qui les servent dans tout Sudbury et districts.
- Nous avons collaboré avec les dirigeants et les associations des communautés noires afin de les sensibiliser à la COVID-19, mais aussi de discuter des mesures de protection et des occasions de vaccination.
- Nous avons rédigé un plan de mobilisation pour mieux comprendre le vécu et les priorités des communautés noires.
- Santé publique et ses partenaires s’efforcent de déterminer les besoins en santé des nouveaux arrivants.
- Santé publique, les Premières Nations et les organisations autochtones en milieu urbain tâchent d’établir les priorités pour le rétablissement mutuel.
- Nous avons tenu des réunions avec les partenaires du Grand Sudbury qui s’occupent des sans-abris afin de trouver le meilleur moyen de fournir des vaccins contre la COVID-19 aux populations dans le besoin.
- Nous avons recommencé à sensibiliser les gens à ce que vit la communauté 2SLGBTQ+.
- Comprendre les effets de la pandémie et les besoins accrus en services que celle-ci a créés chez les groupes marginalisés.
- Les partenaires autochtones ont validé les priorités de l’organisme pour le rétablissement et ont donné leur avis à ce sujet. Nous collaborons avec eux sur les ententes concernant le programme d’échange de seringues et de réduction des méfaits.
- Santé publique a participé à un projet provincial de recherche sur l’effet de la COVID-19 sur la santé des personnes queer. Les résultats sont à venir et serviront à la planification.
- Élaborer et mener des campagnes médiatiques pour faire valoir les intérêts des personnes qui ont été victimes de discrimination et de racisme ou qui le sont, mais aussi des groupes marginalisés que la pandémie a touchés de façon disproportionnée.
- Au mois de juin, nous avons présenté par voie numérique des témoignages obtenus par la recherche au Queer North Film Festival sur le vécu des membres de la communauté 2SLGBTQ+ dans Sudbury et districts.
- Santé publique et ses partenaires sont à créer des possibilités pour des initiatives de collaboration afin de sensibiliser les gens au racisme et à la discrimination.
- Offrir une formation sur l’alliance au personnel de Santé publique.
- Nous avons diffusé un sondage pour établir une base de référence à l’échelle de l’organisme quant aux connaissances, au niveau d’aisance, aux expériences et aux perceptions en ce qui touche l’équité raciale afin d’aider à évaluer et à orienter les pratiques et la formation interne sur le sujet, y compris l’instauration d’une formation sur l’alliance.
- Nous avons créé une série de partage interne de connaissances sur l’équité en santé, en mettant en évidence l’équité raciale, la mobilisation des Autochtones et la lutte contre l’oppression et la discrimination, afin de renforcer officieusement les capacités de l’organisme.
- Réaliser des initiatives de littératie alimentaire destinées aux groupes prioritaires et orientées par des partenaires locaux et des membres de la communauté.
- Nous avons collaboré à nouveau avec le Greater Sudbury Food Policy Council et des discussions ont eu lieu sur l’élaboration d’un plan stratégique.
- Santé publique a contribué à vérifier la validité et la fiabilité des prix des aliments en ligne afin de surveiller l’abordabilité de ceux-ci en partenariat avec les Diététistes en santé publique de l’Ontario. Nous diffuserons des rapports et ferons des exposés plus tard.
- Nous avons lancé un projet de recherche sur la justice sociale et l’insécurité alimentaire avec le Programme de stage en diététique dans le Nord de l’Ontario.
Mobilisation des dirigeants municipaux et autochtones
- Augmenter la collaboration avec les partenaires municipaux et les apports collectifs aux plans de sécurité et de bien-être et aux plans de rétablissement connexes dans toutes les collectivités de Sudbury et districts, y compris la participation de partenaires des Premières Nations.
- Nous avons élaboré un plan de mobilisation pour favoriser et renforcer les collaborations avec les partenaires municipaux.
- Nous sommes en voie de créer une orientation en santé publique pour les partenaires municipaux.
- Santé publique surveille l’activité municipale locale en ce qui touche les priorités pour le rétablissement.
- Mieux comprendre les besoins communautaires à satisfaire qui découlent de la pandémie, puis dresser ensuite des plans et appliquer des mesures pour y répondre.
- Nous discutons des effets de la pandémie avec les Premières Nations et les partenaires autochtones en milieu urbain.
- Améliorer les initiatives globales en santé de la population afin de s’attacher à la santé des membres de la communauté.
- Nous collaborons avec les partenaires pour faire progresser l’équité, la diversité et l’inclusion, la lutte contre le racisme et la réconciliation avec les Autochtones par des initiatives comme celle du Grand Sudbury visant à créer une ville compatissante, le Partenariat local en matière d’immigration du Grand Sudbury, le projet Indigenous Youth Vaccine Hesitancy de l’École de médecine du Nord de l’Ontario et le programme de vaccination contre la COVID-19, dans le but de renforcer les capacités chez les Autochtones et les Premières Nations par une collaboration et une formation constantes.
Le nivellement par le haut des possibilités d’être en santé est en cours. Les problèmes menant à des possibilités inégales d’être en santé sont solidement ancrés dans nos systèmes sociaux et structuraux. Il n’existe aucune manière simple ou rapide d’apporter le rétablissement. La pandémie a exacerbé des problèmes de longue date. Nous avons accompli d’énormes tâches à ce chapitre, mais il y a encore du chemin à faire. À mesure que la planification évoluera et que les paroles se traduiront en actes, il demeura essentiel d’assurer la collaboration à tous les échelons et de dialoguer avec les divers secteurs. Les personnes qui ont vécu ce genre de situation seront d’importants partenaires lorsqu’il s’agira de veiller à ce que les programmes et services touchent et soutiennent ceux et celles que la pandémie a affectés le plus.
Favoriser l’amélioration de la santé mentale
Santé publique Sudbury et districts reconnaît l’effet que la pandémie a eu sur la santé mentale. Tout le monde a été touché directement ou indirectement. Le rétablissement sera long, mais il a commencé. Par la planification et la collaboration avec les partenaires communautaires et les personnes concernées, nous progressons.
Mobilisation des collectivités
- Remobiliser les tables de planification et les partenaires locaux ainsi que les comités afin de déterminer les besoins prioritaires en santé mentale dans Sudbury et districts et de dresser des plans d’action pour s’attacher aux besoins croissants qui découlent de la pandémie.
- Les comités locaux et provinciaux de planification et de partage des connaissances ont recommencé à se réunir, y compris la System Priority Table (SPT), le Child and Youth Mental Health Planning Committee (CYMHPC), la Mental Health Promotion in Public Health Community of Practice du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et le Suicide Safer Network (SSN).
- Les travaux ont repris pour les comités internes de planification, comme le Psychological Health Wellness Committee (PHWC) et le comité Public Mental Health (PMH).
- Faire valoir les intérêts des personnes ayant une expérience concrète en santé mentale et s’en servir pour comprendre les besoins communautaires qui découlent de la pandémie, ainsi que leur permettre de faire connaître les effets de la pandémie aux autres fournisseurs de services de la communauté.
- En consultation avec la Northern Initiative for Social Action (NISA), nous rétablissons et réexaminons le concept de l’Empowerment Council, un forum organisé pour que les personnes ayant du vécu contribuent efficacement à la création des programmes communautaires, mis sur pied avant la pandémie, dans le but de mieux nous attacher aux capacités actuelles et au climat des services sociaux avec l’aide du même genre de personnes.
- Renforcer l’action communautaire pour un accès équitable à des lieux sécuritaires et inclusifs pour toute la population, dont les Autochtones et les personnes racisées qui souffrent d’une maladie mentale.
- Les travaux avancent en ce qui touche le Suicide Safer Network (SSN), le carrefour jeunesse, la mobilisation des Autochtones, l’équité raciale, l’équité en santé et l’initiative d’autonomisation.
- Établir des relations significatives avec les communautés autochtones pour aider à la mise en œuvre d’interventions liées au rétablissement et de stratégies en matière de santé mentale et de consommation d’alcool et d’autres drogues.
- Nous planifions la distribution aux communautés de bacs à seringues et de fournitures de réduction des méfaits.
- Nous collaborons avec des partenaires autochtones au sujet du projet d’élargissement de l’échange de seringues.
- Nous dialoguons avec les communautés autochtones de Chapleau concernant l’idée d’amorcer un sondage sur la consommation d’alcool et d’autres drogues au sein de la population.
- Utiliser les données sur la santé de la population pour bien comprendre l’étendue des besoins locaux en ce qui touche la santé mentale et la consommation d’alcool et d’autres drogues.
- Le Réseau d’échange de données probantes (sur la toxicomanie et la santé mentale) (EENet) du CAMH sert à déterminer les pratiques exemplaires pour répondre aux besoins en matière de santé mentale et de consommation d’alcool et d’autres drogues la vie durant.
- Le personnel de Santé publique passe en revue les rapports du Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA), de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) et du Bureau du coroner en chef de l’Ontario.
- Offrir au personnel et aux partenaires communautaires une formation sur la lutte contre la stigmatisation en ce qui touche la santé mentale.
- Nous avons créé des ressources pour la formation sur la lutte contre la stigmatisation à l’intention du personnel de Santé publique.
- Nous sommes à rédiger un plan exhaustif dans le cadre de programmes de formation en santé mentale.
Mobilisation des partenaires
- Créer une communauté de pratique externe pour soutenir la mise en œuvre de stratégies afin de s’attacher à l’effet de la pandémie sur la santé mentale et la consommation d’alcool et d’autres drogues chez les adolescents et les jeunes adultes.
- Le personnel de Santé publique a recommencé à participer aux travaux de la Mental Health Promotion in Public Health Community of Practice du CAMH.
- Mieux comprendre les pratiques exemplaires afin de prévenir et de régler les problèmes de santé mentale et de consommation d’alcool et d’autres drogues qui s’observent chez les enfants en raison de la pandémie.
- Le personnel de Santé publique a recommencé à participer aux réunions du Child and Youth Mental Health Planning Committee (CYMHPC). La discussion permettra de dresser des plans pour corriger les problèmes découlant de la pandémie.
- Fournir du soutien pour créer un carrefour jeunesse pour la santé mentale des enfants de la région.
- Santé publique soutient la création d’un carrefour jeunesse avec une foule de partenaires communautaires.
Favoriser l’amélioration de la santé mentale prendra du temps et le travail sera constant. Nous réalisons des progrès, et les prochaines étapes sont prêtes à être réalisées. La santé mentale est une priorité que bien des secteurs et organismes de l’Ontario ont déterminée, dont Santé Ontario, les services sociaux, le milieu de l’éducation et les administrations municipales. L’action collective est essentielle, car le rétablissement dans ce domaine prioritaire ne peut se faire en vase clos. Les partenaires et les parties prenantes de tout Sudbury et districts s’unissent pour soutenir et améliorer la santé mentale des gens à la suite de la pandémie, et Santé publique est prêt à fournir tout l’appui possible.
Appuyer la création d’endroits sécuritaires
La pandémie a empêché l’accès aux lieux publics et communautaires dont les gens profitent pour les loisirs et qui servent à fournir des programmes et des services. Santé publique Sudbury et districts joue un rôle important lorsqu’il s’agit d’appuyer la création d’endroits sécuritaires sur son territoire. Ce travail est orienté en grande partie par les lois en matière de santé publique. Mais ici, il consiste à définir les besoins communautaires et à collaborer avec les partenaires afin de trouver des solutions locales. La pandémie a exacerbé les problèmes existants, d’où l’obligation de dresser des plans de rétablissement créatifs.
Inspection des dépôts d’aliments
- Reprendre l’inspection des dépôts d’aliments selon la fréquence et dans les délais fixés dans les Normes de santé publique de l’Ontario (NSPO).
- Nous avons inspecté l’ensemble des dépôts à risque élevé qui sont ouverts à l’année pendant le premier tiers de l’année, et avons inspecté 55 % d’entre eux pendant le deuxième.
- Nous avons inspecté les 570 dépôts à risque moyen qui sont ouverts à l’année pendant la première moitié de l’année, et avons, jusqu’à présent, inspecté 7 % des 690 dépôts à risque moyen qui sont ouverts à l’année ou saisonniers pendant la deuxième.
- Près de la moitié des inspections de conformité qu’exigeaient 516 dépôts à faible risque ont été effectuées.
- Reprendre l’inspection des établissements de services personnels selon la fréquence et dans les délais fixés dans les NSPO.
- Nous avons inspecté près du tiers des établissements de services personnels.
- Reprendre l’inspection des installations de loisirs aquatiques selon la fréquence et dans les délais fixés dans les NSPO.
- Jusqu’à présent, nous avons inspecté les 42 piscines et spas publics.
- Nous avons inspecté 11 % des installations de loisirs aquatiques de classe C (soit les aires de jeu d’eau à faible risque).
- Reprendre l’inspection des centres de garde d’enfants agréés comme le décrivent les NSPO (à l’exception des dépôts d’aliments qui s’y trouvent).
- Jusqu’à présent, nous avons inspecté environ 90 % des centres de garde d’enfants agréés.
- Procéder à l’inspection systématique des installations afin de vérifier les risques pour la santé, y compris, sans s’y limiter, les arénas, les camps de travail dans les territoires non organisés, les logements de travailleurs agricoles migrants, les camps de loisirs, les maisons funéraires et les installations résidentielles.
- Nous avons inspecté l’ensemble des camps de travail, des logements de travailleurs agricoles migrants et des camps de loisirs.
Réduction des méfaits
- Faire appel aux partenaires communautaires de Sudbury et districts, notamment ceux de la Stratégie communautaire contre les drogues, afin de s’attacher à l’augmentation des surdoses d’opioïdes et des décès qui s’est produite dans le secteur durant la pandémie. Également, collaborer dans le but de créer des services de consommation supervisée et de traitement dans le Grand Sudbury et mobiliser un partenariat pour examiner les besoins en services à combler dans les districts.
- Un site de consommation supervisée (SCS) doit ouvrir ses portes dans le Grand Sudbury au mois de septembre.
- Le tableau de bord pour la surveillance des opioïdes dans le Grand Sudbury est mis à jour chaque mois. Il fait l’objet d’une surveillance constante, et nous émettons au besoin des alertes aux drogues.
- À l’aide de partenaires, le personnel des bureaux de district appuie la création d’un plan d’intervention en cas d’empoisonnements aux opioïdes.
- La formation et l’accueil d’organismes pour l’utilisation de trousses de naloxone se poursuivent.
- Le comité directeur de la Stratégie communautaire contre les drogues du Grand Sudbury se réunit régulièrement.
- Accueillir d’autres partenaires pour la distribution de seringues afin de répondre aux besoins accrus dans ce domaine.
- Nous communiquons sans cesse avec les partenaires de tout Sudbury et districts concernant l’idée d’élargir le programme d’échange de seringues.
- Évaluer les pratiques exemplaires en matière d’interventions de prévention en santé publique pour s’attaquer à la crise des opioïdes.
- Nous examinons la nécessité et l’intérêt d’une stratégie communautaire contre les drogues à Chapleau.
- Nous avons engagé des discussions avec les responsables de l’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances (ICRAS), pôle de l’Ontario concernant l’idée d’évaluer le SCS du Grand Sudbury.
- Mettre au point et mener une campagne médiatique pour s’attacher à la consommation d’opioïdes, à la stigmatisation et aux services offerts.
- Nous sommes à mettre au point une série de campagnes par diverses plateformes médiatiques afin de faire connaître les facteurs de risque en ce qui touche la consommation d’alcool et d’autres drogues, les pratiques exemplaires en matière de réduction des méfaits et la notion de stigmatisation.
Santé sexuelle
- Répondre aux besoins des groupes prioritaires qui cherchent à recevoir des services de santé sexuelle, notamment combler les retards qu’a engendrés la réduction des services pendant la pandémie.
- Tous les groupes ont de nouveau accès aux services de santé sexuelle.
- Nous avons également repris les services de consultation sur rendez-vous et le traitement.
- Nous examinons de nouveaux endroits pour fournir des services de santé sexuelle.
- Dans les bureaux de district de Santé publique, nous avons repris certains services de santé sexuelle.
- Rattraper les retards accumulés en ce qui touche les suivis pour les infections transmissibles sexuellement (ITS).
- Tous les suivis pour les ITS sont à jour.
- S’assurer qu’il existe les ressources nécessaires pour répondre aux besoins accrus en soutien chez les personnes atteintes d’une infection transmissible par le sang.
- Nous sommes à organiser des campagnes de sensibilisation et des activités de renforcement des compétences destinées aux adolescents, aux jeunes adultes, aux groupes prioritaires et aux fournisseurs de soins de santé.
Nous avons fait d’énormes progrès pour ce qui est du rétablissement pour appuyer la création d’endroits sécuritaires, mais le travail n’est pas terminé. Santé publique Sudbury et districts continue de rencontrer des partenaires et d’instaurer de nouveaux modèles de prestation découlant de la pandémie, comme combiner les services virtuels et en personne.
Personnel et processus
L’idée du personnel et des processus renvoie aux fonctions importantes qui touchent les politiques, les procédures, les ressources humaines et le perfectionnement du personnel. Les responsabilités administratives n’étaient pas à l’abri des effets de la pandémie. Les ressources de santé publique consacrées à la lutte contre la pandémie ont causé des retards. Le rattrapage est en cours.
- S’attacher au rétablissement du personnel, notamment la santé mentale, la culture organisationnelle et la gestion du changement.
- Le comité pour la santé psychologique et le bien-être (PHWC) de Santé publique Sudbury et districts a validé un plan de travail de cinq ans, a examiné les priorités dégagées lors de la séance de visualisation de 2019 et a dressé un plan pour rattraper le retard constaté. Il se réunit régulièrement.
- Nous publions des messages internes sur la santé mentale (articles d’introspection) chaque semaine, et nous prévoyons des pauses virtuelles chaque semaine.
- Nous avons actualisé la campagne High Five de Santé publique.
- Nous avons publié une demande de propositions pour des services externes afin de favoriser la santé mentale et la résilience du personnel. Nous en avons retenu une et nous organisons la prestation des services.
- Nous avons offert une formation en gestion sur la création d’une culture saine.
- L’équipe du projet de modèle hybride de travail a tenu des séances portes ouvertes à l’intention du personnel pour l’aider à se préparer à l’instauration des calendriers établis selon le modèle et des nouvelles dispositions quant au lieu de travail. Le personnel utilise encore le forum de discussion en ligne pour poser des questions sur les modalités de travail, et nous transmettons des mises à jour sur les principaux projets par courriel.
- Nous avons embauché une personne spécialisée en qualité et surveillance et une agente de promotion de la santé pour favoriser le rétablissement.
- Rattraper les retards au chapitre des exigences législatives et stratégiques.
- La mise à jour des politiques et des procédures dans le Manuel administratif général progresse. Il s’agit notamment des exigences concernant la vaccination du personnel et le modèle hybride de travail.
- Comme l’exige le ministère du Travail, nous continuons de mettre à jour la politique sur la violence et le harcèlement en milieu de travail et le programme de prévention.
- Rattraper les retards concernant le système de gestion des biens, les mises à niveau de logiciels, la formation et la conformité en matière de sécurité et la gestion des dossiers.
- Nous menons des activités pour favoriser le retour du personnel de Santé publique à l’emplacement de la rue Paris.
- La politique et la procédure pour la formation sur la sécurité sont terminées.
La pandémie de COVID-19 a eu un effet néfaste sur les capacités de Santé publique. Le bureau continuera d’investir dans la santé mentale et la résilience de son personnel. Nous continuerons aussi de mettre à jour nos processus pour que nous puissions gérer les futures urgences de santé publique.
Conclusion
Santé publique Sudbury et districts s’attache aux effets de la pandémie sur les communautés et sa main-d’œuvre. Nos premiers travaux sont axés sur les priorités qui ont découlé de la pandémie, tout cela dans le but de reprendre l’ensemble des programmes et services de santé publique. Nous poursuivons également notre intervention contre la pandémie selon les circonstances actuelles. Le présent rapport d’étape met en évidence nos réalisations et met l’accent sur tout le soutien qu’ont apporté les partenaires pour que nous puissions nous rétablir. D’ici la fin de 2022, la liste des réalisations continuera de s’allonger, et nos communautés continueront d’en bénéficier. Le prochain rapport d’étape est prévu au début de 2023.
Dernière modification : 16 septembre 2022