COVID-19 : réagir, se rétablir, restaurer infographique (juin 2021)
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17 juin 2021
Depuis mars 2020, Santé publique Sudbury et districts met nettement l’accent sur l’idée de réagir à la pandémie de COVID-19. À mesure que les taux de vaccination augmentent, nous franchissons le pas afin d’évaluer l’effet de la pandémie de COVID-19 et ce qu’elle signifie pour notre rétablissement collectif. Santé publique participe à ce rétablissement en s’efforçant de restaurer la pleine capacité de notre système à créer des possibilités égales pour tous d’être en santé.
Activités d’intervention contre la pandémie de COVID-19
Ce que nous avons fait depuis le début de la pandémie:
- 22 815 appels au centre d’appels
- 411 activités de vaccination
- 2 113 communications avec des personnes atteintes
- 11 502 contacts identifiés et suivis
- 144 234 doses administrées
- 31 200 personnes pleinement vaccinées
- 113 034 personnes ayant reçu leur première dose
- 278 communiqués et messages d’intérêt public
- 11 632 consultations quotidiennes moyennes sur les pages de phsd.ca concernant la COVID-19
- 758 réponses aux médias
- 3 890 publications dans les médias sociaux
- 16 016 062 consultations sur nos comptes Facebook et Twitter
Ressources et coûts financiers
- 257 employés avant la pandémie
- 339 employés embauchés
- Capacité fonctionnelle : 232 %
- 139 bénévoles
- 101 fournisseurs de soins primaires apportant leur soutien
Répercussions financières :
- The translation currently is: Les répercussions financières de notre intervention contre la COVID-19 au 30 avril se chiffrent à 22 345 504 $
- Pendant la pandémie, l’intervention contre la COVID-19 a représenté 85 % de nos dépenses de fonctionnement.
Notre intervention contre la COVID-19
Source des données :
Cas : Secrétariat du Conseil du Trésor de l’Ontario, catalogue de données : Les cas positifs confirmés de COVID-19 en Ontario. https://data.ontario.ca/fr/dataset/confirmed-positive-cases-of-covid-19-in-ontario (consulté le 15 juin 2021) Doses de vaccin administrées : données internes de Santé publique Sudbury et districts
Semaine se terminant le | Cas par semaine | Nombre cumulatif de doses de vaccin administrées |
---|---|---|
2020/03/07 | 3 | 0 |
2020/03/14 | 1 | 0 |
2020/03/21 | 15 | 0 |
2020/03/28 | 11 | 0 |
2020/04/04 | 6 | 0 |
2020/04/11 | 8 | 0 |
2020/04/18 | 2 | 0 |
2020/04/25 | 7 | 0 |
2020/05/02 | 5 | 0 |
2020/05/09 | 2 | 0 |
2020/05/16 | 2 | 0 |
2020/05/23 | 1 | 0 |
2020/05/30 | 0 | 0 |
2020/06/06 | 0 | 0 |
2020/06/13 | 0 | 0 |
2020/06/20 | 3 | 0 |
2020/06/27 | 0 | 0 |
2020/07/04 | 0 | 0 |
2020/07/11 | 0 | 0 |
2020/07/18 | 1 | 0 |
2020/07/25 | 10 | 0 |
2020/08/01 | 11 | 0 |
2020/08/08 | 3 | 0 |
2020/08/15 | 1 | 0 |
2020/08/22 | 2 | 0 |
2020/08/29 | 2 | 0 |
2020/09/05 | 2 | 0 |
2020/09/12 | 3 | 0 |
2020/09/19 | 2 | 0 |
2020/09/26 | 5 | 0 |
2020/10/03 | 1 | 0 |
2020/10/10 | 2 | 0 |
2020/10/17 | 2 | 0 |
2020/10/24 | 13 | 0 |
2020/10/31 | 10 | 0 |
2020/11/07 | 56 | 0 |
2020/11/14 | 21 | 0 |
2020/11/21 | 12 | 0 |
2020/11/28 | 8 | 0 |
2020/12/05 | 7 | 0 |
2020/12/12 | 6 | 0 |
2020/12/19 | 12 | 0 |
2020/12/26 | 15 | 0 |
2021/01/02 | 38 | 0 |
2021/01/09 | 55 | 0 |
2021/01/16 | 41 | 133 |
2021/01/23 | 76 | 133 |
2021/01/30 | 43 | 936 |
2021/02/06 | 24 | 1 164 |
2021/02/13 | 26 | 1 866 |
2021/02/20 | 23 | 1 866 |
2021/02/27 | 93 | 6 950 |
2021/03/06 | 188 | 11 617 |
2021/03/13 | 194 | 17 681 |
2021/03/20 | 195 | 22 996 |
2021/03/27 | 165 | 29 428 |
2021/04/03 | 159 | 40 788 |
2021/04/10 | 167 | 50 558 |
2021/04/17 | 93 | 64 984 |
2021/04/24 | 54 | 75 350 |
2021/05/01 | 65 | 79 602 |
2021/05/08 | 36 | 89 261 |
2021/05/15 | 31 | 98 241 |
2021/05/22 | 25 | 107 977 |
2021/05/29 | 20 | 115 240 |
2021/06/05 | 7 | 128 645 |
2021/06/12 | 8 | 139 062 |
2021/06/19 | 0 | 142 792 |
Un besoin de se remettre des effets de la COVID-19
La pandémie en tant que telle et les mesures de contrôle imposées ont eu sur la santé de notre collectivité des effets dont nous devons nous remettre. La pandémie a aussi influé sur les services de Santé publique Sudbury et districts. Elle a notamment diminué le nombre de recommandations à des services sociaux et des fournisseurs de soins de santé, eux-mêmes touchés par elle. Elle a entraîné de graves réductions ou suspensions de services et fait en sorte que des services ont dû être fournis en mode virtuel. Les conséquences sur la santé sont à la fois directes et indirectes. Elles se font sentir tout de suite, mais les ondes de choc vont probablement le faire pendant longtemps. Vous trouverez ci-après quelques exemples d’incidences qui indiquent les priorités post-pandémie de Santé publique.
- Pendant la pandémie, les cours prénataux de Santé publique ont eu lieu en ligne. Il a donc été plus difficile de créer des liens solides avec les nouveaux parents. Les orientations des mères à risque vers des programmes se sont faites plus rares. Les vérifications auprès des mères pouvant avoir été en difficulté ont donc été moins nombreuses.
- Les taux de vaccination chez les jeunes enfants ou ceux d’âge scolaire ont diminué. Il risque donc d’y avoir parmi nos enfants et au sein de notre collectivité des infections et des éclosions de maladies évitables par la vaccination comme la rougeole ou la méningite à méningocoque.
- Pendant la pandémie, les parents de jeunes enfants ont signalé plus de problèmes de comportement. Les enfants ont aussi été moins actifs sur le plan physique, ont subi plus de blessures à la maison, et les rapports de mauvais traitement à l’égard d’enfants ont été plus nombreux. La pandémie a aussi réduit le soutien aux parents, et lorsque des services sont offerts, ils sont virtuels. Les parents qui recourent à des programmes en ligne sur l’art d’être parent ont du mal à les terminer. Les services sociaux et les fournisseurs de soins de santé ont moins recommandé de programmes familiaux. Le retard et la liste d’attente en ce qui touche les services aux parents et aux enfants sont énormes et vont en augmentant.
- Pendant la pandémie, le dépistage des problèmes dentaires chez les enfants s’est fait sporadiquement, et les enfants n’ont pas tous eu droit à une réévaluation pour s’assurer que leur traitement a été suivi. La sédentarité accrue à la maison et les changements rapportés dans les habitudes alimentaires ainsi que l’absence de dépistage des problèmes dentaires font craindre que le risque de carie touchant les premières dents ne soit pas diagnostiqué.
- L’accès à des aliments sains est menacé. Les marchés de bonne bouffe et les boîtes de bonne bouffe ont reçu moins de soutien de Santé publique depuis le début de la pandémie. Bien des élèves n’ont pas bénéficié du Programme de distribution de fruits et légumes et du programme de connaissances alimentaires, deux programmes pour les écoles de Santé publique en matière de nutrition et d’éducation.
- La manutention sécuritaire des aliments est moins garantie. Pendant la pandémie, les inspections de dépôts d’aliments comme les restaurants et les épiceries pour assurer la manutention sécuritaire des aliments ont été moins fréquentes. Par conséquent, le nombre d’inspections affichées sur le site Vérifiez avant de partir! est moins élevé.
- La consommation d’alcool ou d’autres drogues et les intoxications aux opioïdes inquiètent de plus en plus. Au cours des cinq premiers mois de 2021, les services paramédicaux du Grand Sudbury sont intervenus dans 338 incidents soupçonnés d’être liés aux opioïdes, comparativement à 228 pendant la même période en 2020. Le nombre de décès dus aux opioïdes est passé de 56 en 2019 à 105 en 2020. Nous espérions que les services de consommation supervisée seraient près de se réaliser, mais le projet s’est trouvé au point mort, notamment en raison de la pandémie. Par ailleurs, pendant celle-ci, la consommation problématique d’alcool et de cannabis a augmenté.
- Près de la moitié de la population ontarienne a déclaré que sa santé mentale s’est détériorée depuis que les restrictions invitant les gens à s’isoler et à respecter la distanciation physique ont été mises en place. L’isolement social, les difficultés financières et les soins aux enfants (en particulier chez les femmes) ont été des facteurs de stress importants pendant la pandémie. Un manque ou une réduction de services a exacerbé ces préoccupations, ce qui a forcé les gens aux prises avec le traumatisme de la pandémie à porter seuls le poids de leurs luttes.
Restauration des programmes et des services de Santé publique – priorités post-pandémie
La pandémie a été synonyme d’ajustements et de répercussions pour nous tous. Et nous devons trouver des moyens de reprendre notre équilibre et une nouvelle voie à suivre. Pour Santé publique, gérer les cas de COVID-19, enquêter sur les contacts et mettre sur pied des campagnes de vaccination de masse ont été des tâches monumentales.
Tout d’abord, nous devons nous souvenir des personnes que nous avons perdues, offrir nos plus sincères remerciements à tous les travailleurs essentiels qui ont poursuivi leur tâche en première ligne tout au long de la pandémie, et prendre le temps de nous remettre et de songer aux leçons tirées et à la manière dont nous voudrions maintenant que nos vies se déroulent, du point de vue individuel et collectif.
Nous sommes à reconstruire après une perturbation généralisée de nos réseaux de soutien sociaux, nos sources de revenus, nos études et nos systèmes de santé. Nous pouvons le faire mieux et restaurer en réfléchissant à la pandémie et en en tirant des leçons.
L’effort collectif requis pour traverser ensemble la pandémie a renforcé notre aptitude à la gentillesse, notre capacité à ressentir de l’empathie pour les autres, à faire preuve de patience et à comprendre que nous ne sommes pas tous en santé et en sécurité tant que tout le monde n’en a pas la chance. Pour Santé publique Sudbury et districts, cela signifiera de mobiliser la collectivité afin de soutenir les possibilités pour tous d’être en santé dans la région. Entre autres, la pandémie a renforcé notre besoin de :
- Renforcer l’équité en santé dans tout ce que nous faisons, car la pandémie a dévoilé le fait que les possibilités d’être en santé ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Être atteint de la COVID-19 n’a pas la même signification si vous n’avez pas de congés de maladie payés. Être sans abri et devoir s’isoler représente une contradiction évidente. Rester chez soi est effrayant si l’endroit n’est pas sécuritaire.
- S’assurer d’accorder la priorité aux enfants, aux jeunes et aux familles, car les besoins immédiats n’ont pas été comblés et les perturbations dans la scolarisation ont eu des effets profonds, en particulier chez nos enfants qui éprouvaient déjà des difficultés. Alors que nous collaborons afin de restaurer nos communautés, investir dans nos jeunes est essentiel pour assurer un meilleur avenir.
- Mettre davantage l’accent sur la santé mentale, les dépendances et la cohésion sociale, en reconnaissant que la pandémie touche chaque personne de manière différente. Nous devons rencontrer les gens là où ils sont et nous préparer à les soutenir où ils en ont le plus besoin.
Nous avons sans cesse prouvé que nous étions résilients. En tant que communauté, possédant de l’espoir et dotée d’un sentiment d’appartenance et d’un but, nous pouvons être fiers de la manière dont nous avons réagi, nous consacrer à notre rétablissement et nous engager à nous rediriger vers un brillant avenir pour nous-mêmes, nos familles et nos communautés.
La pandémie a présenté des difficultés pour nous tous. L’intervention a été une entreprise sans précédent qui a fait intervenir l’ensemble de la société. Santé publique Sudbury et districts a pu apporter son leadership et sa contribution en faisant équipe avec de nombreux partenaires. C’est par le lien solide qui unit nos communautés et le soutien qu’elles s’apportent que nous surmontons cette épreuve. Et c’est grâce à ces atouts que nous nous remettrons de la pandémie et que nous nous redirigerons vers un avenir meilleur pour tout le monde.
Dernière modification : 17 février 2022