Les actes de violence et les blessures

L’alcool, en particulier l’hyperalcoolisation rapide, est un facteur de risque courant en ce qui touche les blessures et les actes de violence, dont la violence fondée sur le sexe, la violence sexuelle et la violence entre partenaires intimes.1

Blessures

Les blessures liées à l’alcool peuvent être dues à des incidents comme1 :

Les accidents comme les collisions de véhicules automobiles sont évitables. Il s’agit de faire preuve de prévoyance, en désignant un conducteur, en appelant un taxi, en prenant le transport en commun ou en restant à coucher chez un ami, par exemple.

Actes de violence et agressions1

Les données probantes révèlent qu’il existe un lien direct entre l’augmentation de la quantité d’alcool consommée en une occasion et le risque d’actes de violence et d’agressions et leur gravité. Voici quelques-uns des facteurs qui peuvent entrer en ligne de compte :

Violence entre partenaires intimes

La violence entre partenaires intimes renvoie aux préjudices physiques, mentaux, émotionnels ou sexuels qui sont causés dans le cadre d’une relation intime. Il s’agit de préjudices infligés entre partenaires par le contrôle du comportement, l’agression physique, la coercition sexuelle ou la violence psychologique. Ce type de violence peut arriver, que les personnes soient encore partenaires ou non.2

Comme les autres formes de violence liée à l’alcool, les actes de violence entre partenaires intimes sont plus susceptibles de se produire en situation d’hyperalcoolisation rapide ou de consommation jusqu’à l’intoxication ou dans les cas où un partenaire violent souffre d’un trouble lié à l’usage d’alcool. N’oubliez pas, la violence dont vous êtes victime n’est pas de votre faute.1

Si vous vous inquiétez de votre sécurité ou de celle de quelqu’un d’autre, vous pouvez obtenir de l’aide :

Réduire le risque

Si une personne présente un risque ou a des antécédents de violence, elle devrait limiter sa consommation ou éviter carrément l’alcool. Les victimes et les survivants d’actes de violence liée à l’alcool ne sont pas responsables des actes de violence perpétrés contre eux. Rien ne prouve qu’ils doivent limiter leur consommation d’alcool, au-delà des directives générales de consommation d’alcool à moindre risque.1

  1. Paradis, C., Butt, P., Shield, K., Poole, N., Wells, S., Naimi, T., Sherk, A. et les groupes d’experts scientifiques des Directives de consommation d’alcool à faible risque (2023). Repères canadiens sur l’alcool et la santé : rapport final. Ottawa ON : Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances. https://www.ccsa.ca/sites/default/files/2023-01/CCSA_Canada_Guidance_on_Alcohol_and_Health_Final_Report_fr_0.pdf
  2. Organisation mondiale de la Santé (OMS) (25 mars 2024). Violence à l’encontre des femmes. https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/violence-against-women

Dernière modification : 19 septembre 2024