Escherichia coli producteur de vérotoxine
Ashley DeRocchis, Protection de la santé
L’Escherichia coli producteur de vérotoxine (ECPV) est un sous-genre d’E. coli qui se distingue par sa capacité à produire des shigatoxines (également appelées vérotoxines). L’ECPV est jugé hautement pathogène. Le plus couramment associé à la maladie chez les humains est l’Escherichia coli O157:H71.
À la fin de 2018 et au début de 2019, l’Escherichia coli O157:H7 a été identifié comme étant l’organisme qui a causé différentes éclosions associées à la laitue romaine, tant aux États-Unis qu’au Canada. Ici, dix personnes ont été hospitalisées relativement à cette éclosion, et deux d’entre elles étaient atteintes du syndrome hémolytique et urémique (SHU)2. À l’automne 2019, la bactérie E. coli a aussi causé un rappel national d’aliments à base de bœuf et de veau, même si aucune maladie n’avait été directement reliée au produit rappelé au moment où le rappel a été diffusé3.
Comme la bactérie E. coli peut se trouver dans les produits de viande crue ou insuffisamment cuite ainsi que dans les fruits et légumes crus qui sont contaminés4, les personnes qui consomment de la viande et celles qui sont végétariennes ou végétaliennes sont à risque.
La période d’incubation de l’ECPV va de deux à dix jours et dure en moyenne trois ou quatre jours. La manifestation clinique inclut une diarrhée sanglante ou non ainsi qu’une douleur ou une crampe abdominale intense. Les personnes ne sont généralement pas fiévreuses1. Parmi les complications possibles figurent le SHU, le turbura thrombocytopénique et l’œdème pulmonaire5. Le SHU se manifeste généralement sept jours après le début de la diarrhée, mais peut le faire jusqu’à trois semaines plus tard. Parmi les tests valables pour déceler l’ECPV figurent la culture normalisée, incluant le sérotypage, l’épreuve immunoenzymatique pour détecter la vérotoxine ou la shigatoxine et le test d’amplification des acides nucléiques pour détecter les gènes qui codent la vérotoxine ou la shigatoxine5.
En vertu de la Loi sur la protection et la promotion de la santé, les maladies importantes sur le plan de la santé publique, telle que l’ECPV, doivent être déclarées à santé publique6. Des inspectrices et des inspecteurs enquêtent sur tous les signalements de maladies entériques importantes sur le plan de la santé publique afin de déterminer la source la plus probable et de réduire le risque de transmission aux membres de la famille et à la population en général. Un questionnaire provincial normalisé sert à enquêter sur les signalements et permet d’obtenir les antécédents alimentaires complets. Les voyages, la source d’eau potable, l’utilisation d’eau à des fins récréatives et le contact avec des animaux font partie des autres facteurs d’intérêt pendant l’enquête.
Les personnes symptomatiques identifiées comme travaillant dans un cadre à haut risque (par exemple, les préposés à la manutention des aliments, les fournisseurs de soins de santé et le personnel de garde) devraient être exclues de leur lieu de travail jusqu’à ce que deux analyses consécutives sur des échantillons fécaux ou prélevés par écouvillonnage rectal aient donné un résultat négatif. Les prélèvements doivent être effectués à au moins 24 heures d’intervalle et, le cas échéant, au moins 48 heures après que les antibiotiques ou les médicaments contre la diarrhée aient été complètement pris1.
Le personnel clinicien et le grand public peuvent consulter un inspecteur ou une inspectrice de la santé publique au sujet de l’ECPV ou demander une enquête plus approfondie sur un dépôt d’aliments soupçonné d’avoir causé une maladie. Il est possible de joindre une inspectrice ou un inspecteur de la santé publique en appelant Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464. Si votre demande de renseignements est urgente, il est possible de joindre une inspectrice ou un inspecteur de la santé publique après les heures normales d’ouverture en composant le 705.688.4366.
Références
- Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, 2019. Protocole concernant les maladies infectieuses — Annexe A : Chapitres relatifs à chaque maladie, conditions indicatrices d’une infection à E. coli producteur de vérotoxine, incluant le syndrome hémolytique et urémique (SHU) (seulement en anglais)
- Gouvernement du Canada, 2019. Avis de santé publique — Éclosion d’infections à E. coli associées à la laitue romaine. Récupéré de : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/avis-sante-publique/2018/eclosion-infections-ecoli-associees-laitue-romaine.html
- Agence canadienne d’inspection des aliments, 2019. Mise à jour d’un avis de rappel d’aliments — Rappel de divers produits de bœuf cru et de veau cru en raison de la bactérie E. coli O157:H7. Récupéré de : https://www.inspection.gc.ca/avertissements/2019-10-21/fra/1571695842942/1571695843304
- Gouvernement du Canada, 2018. Infection à E. coli (Escherichia coli). Récupéré de : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/e-coli.html
- Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, 2019. Protocole concernant les maladies infectieuses — Annexe B : Définitions des cas provinciaux pour les maladies importantes sur le plan de la santé publique (seulement en anglais)
- Loi sur la protection et la promotion de la santé, R.S.O. 1990, c. H. 7 S 25
Sodium dans les réserves d’eau potable de Sudbury et districts
Burgess Hawkins, Protection de la santé
Les concentrations de sodium sont systématiquement surveillées dans toutes les réserves d’eau réglementées de la province d’Ontario. L’objectif esthétique pour l’eau potable est de 200 mg/l de sodium. À cette concentration, la présence de celui-ci est décelée par le goût salé qu’il donne. Le sodium n’est pas considéré comme un élément toxique. Par conséquent, aucune concentration maximale acceptable dans l’eau potable n’a été précisée.
L’apport moyen en sodium provenant de l’eau ne représente qu’une faible fraction de la quantité consommée dans le cadre d’un régime normal (tableau 1). En général, les adultes en santé ont seulement besoin de 1500 mg de sodium par jour2. En Ontario, la plupart des gens consomment plus du double de cette quantité, soit environ 3400 mg2. En comparaison, la teneur en sodium la plus élevée qui ait été mesurée dans l’eau potable au cours des dernières années a été de 155 mg/l (tableau 2). Si nous présumons un apport en eau pouvant aller jusqu’à deux litres par jour, cela représente moins de 10 % de la consommation moyenne de sodium en Ontario.
Tableau 1 : Exemples de la teneur en sodium d’aliments usuels1
Aliment | Teneur en sodium |
---|---|
75 g de poitrine de poulet | 56 mg |
250 ml de lait écrémé | 109 mg |
1 tranche de pain de blé entier | 184 mg |
Petit sac de croustilles de pomme de terre nature | 229 mg |
4 olives en boîte | 249 mg |
1 cornichon à l’aneth moyen | 833 mg |
250 ml de soupe poulet et légumes en boîte | 1128 mg |
Néanmoins, la réduction du sodium représente une importante mesure préventive pour la santé. Les personnes ayant des antécédents d’hypertension ou d’insuffisance cardiaque congestive peuvent exiger un régime alimentaire à teneur limitée en sodium. L’apport en sodium provenant de l’eau potable peut alors devenir cliniquement pertinent. Lorsque la concentration de sodium dans l’eau potable dépasse 20 mg/l, le médecin-hygiéniste local en est avisé (tableau 2).
Tableau 2 : Réseaux d’alimentation en eau où les concentrations de sodium seraient supérieures à 20 mg/l
Installation | Emplacement | Date | Installation Emplacement Date Concentration de sodium (mg/l) |
---|---|---|---|
Réseau d’approvisionnement par puits de C.A. MacMillan Place | Webbwood | 2015 | 20,9 ; 20,4 après rééchantillonnage |
Réseau d’approvisionnement en eau potable de Chapleau | Chapleau | 2018 | 26,3 ; 23,1 après rééchantillonnage |
Réseau d’approvisionnement en eau potable de Dowling | Dowling | 2020 | 33,8 ; 40,4 après rééchantillonnage |
Réseau d’approvisionnement en eau potable de Falconbridge | Falconbridge | 2020 | 22,8 ; 25,6 après rééchantillonnage |
Terry Wong Trailer Park | Chapleau | 2020 | 154 |
Humarcin Residents’ Organization | Sudbury | 2017 | 106 |
Réseau d’approvisionnement en eau potable d’Onaping/Levack | Onaping/Levack | 2020 | 109,0 ; 96,6 après rééchantillonnage |
Peace Valley Trailer Park | Wahnapitae | 2011 | 107,1 |
Résidence des pionniers de Noelville | Noelville | 2020 | 97,0 |
Réseau d’approvisionnement en eau potable de Sudbury, rue David | Sudbury South End | 2020 | 54,1 après rééchantillonnage |
Réseau d’approvisionnement en eau potable de Garson | Garson | 2020 | 67,7 après rééchantillonnage |
Réseau d’approvisionnement en eau potable de Blezard Valley — Capreol | Valley, Capreol, Azilda, Chelmsford | 2020 | 26,1; 21,6 après rééchantillonnage |
Usine de traitement de l’eau Vermilion | Lively, Whitefish, Naughton, Copper Cliff | 2018 | 20,4; 20,0 après rééchantillonnage |
Villa Notre Dame | St. Charles | 2020 | 30,3 ; 30,5 après rééchantillonnage |
Réseau d’approvisionnement par puits de Warren | Warren | 2017 | 105; 104 après rééchantillonnage |
Fréquence d’échantillonnage : Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs exige que des échantillons soient prélevés tous les cinq ans. Lorsque la concentration de sodium dans les réseaux d’approvisionnement en eau dépasse 20 mg/l, le médecin-hygiéniste local en est avisé. De nouveaux échantillons sont prélevés dans le cas d’un échantillon original supérieur à 20 mg/l en vue de confirmer les résultats.
Bon nombre des réseaux de distribution d’une localité peuvent correspondre à un approvisionnement mixte en eau. Les détails précis concernant les réseaux d’approvisionnement en eau peuvent être obtenus auprès du bureau municipal local.
Nous encourageons les médecins à examiner les stratégies de réduction du sodium pour tous leurs patients, à la fois par mesure préventive et dans le cadre de la gestion des maladies chroniques. Santé publique Sudbury et districts fournit d’autres renseignements sur la réduction du sodium : https://www.phsd.ca/fr/sujets-et-des-programmes-de-sante/eau/eau-potable/le-sodium-dans-leau-potable/.
Références
- Santé Canada (28 mars 2013). Valeur nutritive de quelques aliments usuels. Récupéré le 21 novembre 2017 de https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/saine-alimentation/donnees-nutritionnelles/valeur-nutritive-quelques-aliments-usuels-2008.html
- Les diététistes du Canada (6 avril 2017). Mangez-vous trop de sel ? Récupéré le 21 novembre 2017 de https://www.unlockfood.ca/fr/Articles/Sante-du-cœur/Mangez-vous-trop-de-sel-.aspx?aliaspath=%2fen%2fArticles%2fHeart-Health%2fCut-out-the-Salt
Modifications des formulations d’immunoglobulines antirabiques
Ashley DeRocchis, Protection de la santé
Santé publique Sudbury et districts enquête sur les expositions possibles à la rage et procède à une évaluation des risques chez toutes les personnes ayant pu être exposées pour déterminer les prochaines étapes appropriées. Selon le résultat de l’évaluation des risques, Santé publique formule une recommandation à l’intention du fournisseur de soins de santé traitant quant à savoir s’il y a lieu d’administrer un traitement antirabique post-exposition.
Traitements antirabiques post-exposition possibles :
- Vaccin antirabique
- Immunoglobulines antirabiques
En juillet 2019, le ministère de la Santé a informé les bureaux de santé que les immunoglobulines antirabiques seraient maintenant offertes en deux formulations :
- Fioles de 2 ml (150 IU/ml)
- Fioles de 1 ml (300 IU/ml)
Ce changement influe sur la formule requise pour calculer la dose d’immunoglobuline à injecter.
Pour les fioles de 2 ml (150 IU/ml) :
- 20 IU/kg x (poids de la personne en kg) ÷ 150 IU/ml = dose en ml ou
- 9,09 IU/lb x (poids de la personne en lb) ÷ 150 IU/ml = dose en ml
Pour les fioles de 1 ml (300 IU/ml) :
- 20 IU/kg x (poids de la personne en kg) ÷ 300 IU/ml = dose en ml ou
- 9,09 IU/lb x (poids de la personne en lb) ÷ 300 IU/ml = dose en ml1
Les fournisseurs de soins de santé traitants recevront une trousse d’information renfermant les renseignements pertinents. De plus, l’inspecteur ou l’inspectrice de la santé publique qui fournit les produits biologiques antirabiques indiquera la formulation ainsi que la formule de dosage requise. Cependant, comme la responsabilité revient en fin de compte au fournisseur de soins de santé qui les administre, veuillez tenir compte des renseignements mentionnés précédemment.
Si jamais vous avez des questions sur l’utilisation de la prophylaxie post-exposition (PPE) ou si vous souhaitez signaler un incident pouvant entraîner la transmission de la rage à des personnes, veuillez communiquer avec Santé publique Sudbury et districts au 705.522.9200, poste 464 (1.866.522.9200, sans frais).
Références
- Ministère de la Santé (juillet 2019). Note de service : Modifications des formulations de RIg offertes en Ontario
- Ministère de la Santé et des Soins de longue durée (Protocole de prévention et de contrôle de la rage, 2019
Conclusions de l’Étude sur la nécessité et la faisabilité d’instaurer des services de consommation supervisée dans le Grand Sudbury
Josée Joliat, Promotion de la santé
Les divers méfaits associés à la consommation d’alcool et d’autres drogues sont significatifs, et ils touchent de plus en plus notre communauté. En 2018, Sudbury et districts se classait au 12e rang dans la province au chapitre du taux pour 1000 habitants de visites au service des urgences liées aux opioïdes*, septième dans la province à celui des décès dont le rapport avec les opioïdes a été confirmé*, et dixième à celui des hospitalisations reliées aux opioïdes* 1. En 2018, le territoire de Santé publique Sudbury et districts se classait onzième parmi les secteurs de bureau de santé pour les opioïdes prescrits dans la population en général et les nouvelles prescriptions d’opioïdes, avec un taux de 140,6 pour 1000 habitants2. Dans notre région, le nombre de décès dus à des surdoses d’opioïdes s’est établi à 55 en 2019, comparativement à 32 en 2018 et à 34 en 20 173.
En juin 2020, le comité de la Stratégie communautaire contre les drogues pour la ville du Grand Sudbury a publié les résultats de l’Étude sur la nécessité et la faisabilité d’instaurer des services de consommation supervisée dans la ville du Grand Sudbury. Selon les conclusions de cette étude, le Grand Sudbury bénéficierait d’un SCS et ce dernier représenterait une stratégie réalisable qui permettrait à la ville de s’attacher aux méfaits associés à la consommation d’alcool et d’autres drogues dans la communauté. L’étude consistait en un sondage dirigé par des pairs et mené auprès de 190 personnes qui s’injectent des drogues, un sondage en ligne auquel ont répondu 2 251 citoyens du Grand Sudbury et des discussions en groupe avec 52 partenaires communautaires et parties prenantes. Près des deux tiers des citoyens et citoyennes qui ont répondu estimaient qu’un SCS serait utile. Les résultats ont aussi permis d’établir que les trois quarts (75,0 %) des personnes répondantes qui s’injectaient des drogues l’avaient fait en public. Plus de la moitié d’entre elles avaient fait une surdose au cours de leur vie. La nécessité d’un espace sécuritaire bénéficiant d’un soutien est claire.
À l’heure actuelle, le comité de la Stratégie communautaire contre les drogues termine les demandes requises auprès des gouvernements provincial et fédéral afin de passer aux prochaines étapes. En vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, il faut obtenir une exemption fédérale pour permettre à un site de fonctionner. L’approbation provinciale est nécessaire pour obtenir des fonds d’exploitation. Les demandes exigent des détails sur l’emplacement et les autres services associés au SCS.
Une fois qu’un SCS sera actif dans notre communauté, les personnes qui s’injectent des drogues disposeront d’un espace sécuritaire pour en consommer. Avec les autres interventions fondées sur les principes de réduction des méfaits et de promotion de la santé, un SCS local aidera à rendre notre communauté plus saine et plus à l’abri des méfaits associés à la consommation d’alcool et d’autres drogues. Afin de vous tenir au courant de l’évolution du projet, allez à phsd.ca/cds.
*pour 1 000 habitants
Références
- Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). L’outil interactif sur les opioïdes. Toronto ON : Imprimeur de la Reine pour l’Ontario. Récupéré de : https://www.publichealthontario.ca/en/data-and-analysis/substance-use/interactive-opioid-tool
- The Ontario Drug Policy Research Network (ODPRN) (2016). Opioid Use and Related Adverse Events in Ontario. Récupéré de : https://odprn.ca/wp-content/uploads/2016/11/ODPRN-Opioid-Use-and-Related-Adverse-Events-Nov-2016.pdf
- Agence ontarienne de protection et de promotion de la santé (Santé publique Ontario). L’outil interactif sur les opioïdes. Toronto ON : Imprimeur de la Reine pour l’Ontario. Récupéré de : https://www.publichealthontario.ca/fr/data-and-analysis/substance-use/interactive-opioid-tool
Parcours d’accès révisé aux ressources du bilan de santé amélioré à 18 mois dans Sudbury et districts
Tania Freimanis, Promotion de la santé
Lancé en 2009, le bilan de santé amélioré à 18 mois favorise l’utilisation d’un outil normalisé pour évaluer et examiner le développement de chaque enfant de 18 mois en Ontario. L’introduction des codes de facturation A002 OHIP a renforcé cette pratique exemplaire en permettant de rémunérer les cliniciens pour le temps passé en plus à remplir les outils de dépistage à 18 mois.
Comme l’examen du bilan de santé amélioré à 18 mois constitue la dernière consultation régulière d’un enfant auprès d’une clinicienne ou d’un clinicien avant son entrée à l’école, il procure une occasion unique d’améliorer la qualité de vie en bas âge et la trajectoire que suivra la santé de l’enfant. Des études démontrent que cette période, où le dépistage précoce des problèmes possibles et les interventions opportunes peuvent avoir un effet positif sur son avenir, est critique pour le développement de l’enfant.
Le bilan de santé amélioré à 18 mois permet aux cliniciens d’examiner et d’évaluer la progression de l’enfant, de discuter avec ses parents de son développement, de s’attacher aux préoccupations parentales, mais aussi de mieux cerner les problèmes d’autorégulation, de communication et de langage. De plus, il peut aider les parents à créer un attachement sécurisant avec leur enfant et favoriser leurs compétences parentales en les dirigeant vers les services universels à l’enfance et d’éducation familiale qui sont offerts dans la collectivité. Dans le cas des enfants qui n’atteignent pas les objectifs de développement, connaître les services spécialisés peut aider les cliniciens à soutenir les familles tout en apportant une aide supplémentaire à celles qui sont à risque.
En 2013, Santé publique Sudbury et districts a créé et diffusé un parcours d’accès (PDF, 219 KB) pour aider les cliniciens à favoriser l’orientation vers les services spécialisés locaux. Une version à jour est maintenant offerte en format papier ou électronique. Ce dernier format peut servir d’aide-mémoire dans le dossier médical informatisé et se trouve au www.phsd.ca/fr/professionnels/.
Afin d’en savoir plus sur les ressources offertes pour soutenir les bilans de santé améliorés à 18 mois, veuillez consulter les sources suivantes :
- Ligne info-santé de Santé publique Sudbury et districts, 705.522.9200, poste 342
- Page le-bilan-de-sante-ameliore-a-18-mois.ca de MacHealth
- http://www.rourkebabyrecord.ca/ (lien qui peut être intégré au dossier médical informatisé)
- https://lookseechecklist.com/fr/ (anciennement NDDS)
Références
- R Williams, J Clinton, A Biscaro. Ontario and the enhanced 18-month well-baby visit: Trying new approaches. Paediatr Child Health 2008; 13(10):850-856
- R Williams, J Clinton. Getting it right at 18 months: In support of an enhanced well-baby visit. Paediatr Child Health 2011; 16(10):647-650
- V Catry, D Dowling, C Wowk, D Batchelor, D Martin, K Hail Barber, K Moore. Improved implementation of the Enhanced 18-Month Well-Baby Assessment: Kingston area primary care-public health partnership advances developmental health and well-being of children. Ontario Medical Review Feature 2012:29-32
Vaccination contre la COVID – ce que nous savons jusqu’à présent
Hannah Ballantyne, Karen Joblin et Karen Adamic, Santé en milieu scolaire, maladies évitables par la vaccination et prévention de la COVID
Les vaccins constituent un outil important pour faire obstacle à la COVID-19 et leur mise au point est en cours. Santé Canada s’occupe surtout d’étudier et d’approuver les vaccins contre la COVID-19 qui sont sécuritaires et efficaces.
Ce que nous savons
Échelon fédéral
Plusieurs vaccins contre la COVID-19 ont été soumis aux fins d’approbation. En date du 9 décembre 2020, Santé Canada a autorisé l’utilisation du vaccin de Pfizer (Santé Canada). Au début du mois de décembre, les premières doses sont arrivées au Canada et l’approvisionnement devait augmenter progressivement tout au long du mois. Dans le cadre d’une série de livraisons, jusqu’à 249 000 doses arriveront au pays. L’expédition se fera du point de fabrication au point d’utilisation, ce qui représente des défis logistiques, étant donné que le vaccin de Pfizer-BioNTech doit être stocké et transporté à des températures extrêmement basses. Au départ, l’approvisionnement sera limité, ce qui exigera d’immuniser en priorité les groupes à haut risque.
Échelon provincial
Le gouvernement provincial se charge de la stratégie d’immunisation de l’Ontario. Le vaccin devrait être livré en trois phases et la province a identifié les groupes clés (le gouvernement de l’Ontario) à qui l’administrer. Le 14 décembre, le premier déploiement a commencé dans les régions où les taux d’infection au virus de la COVID-19 sont les plus élevés, et un projet pilote a été lancé à deux sites hospitaliers situés à Toronto et à Ottawa. Ce projet a pour but d’immuniser plus de 2500 membres du personnel en soins de santé en milieu hospitalier et de soins de longue durée qui sont affectés au University Health Network et à l’hôpital d’Ottawa.
Planification et intervention à l’échelle locale
Des discussions précoces et stratégiques sur la préparation et la planification de la vaccination ont lieu dans les communautés locales. Le 3 décembre 2020, à minuit une, Santé publique Sudbury et districts a tenu des séances stratégiques de haut niveau avec des intervenants clés du Grand Sudbury et des districts de Sudbury et de Manitoulin districts. Santé publique Sudbury et districts a commencé à travailler à divers aspects de la planification en vue du déploiement des vaccins contre la COVID-19, y compris la distribution, l’administration, la collecte des données et la communication avec la population. Pendant la planification, la participation locale, la géographie, l’accès et l’équité sont pris en compte.
Bien des questions demeurent sans réponse. Tenez-vous au courant en consultant Santé Canada, le gouvernement de l’Ontario et l’information sur la COVID-19 de Santé publique Sudbury et districts.
Références
- Santé Canada (9 décembre 2020). Santé Canada autorise le premier vaccin contre la COVID-19. Récupéré le 10 décembre 2020 de https://www.canada.ca/fr/sante-canada/nouvelles/2020/12/sante-canada-autorise-le-premier-vaccin-contre-la-covid-190.html
- Services publics et Approvisionnement Canada (7 décembre 2020). Le Canada recevra une livraison anticipée du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech. Récupéré le 10 décembre 2020 de https://www.canada.ca/en/public-services-procurement/news/2020/12/canada-to-receive-early-delivery-of-pfizer-biontech-covid-19-vaccine.html
- Ville de Toronto (9 novembre 2020). City of Toronto launches COVID-19 Immunization Task Force to prepare for arrival of COVID-19 vaccine. Récupéré le 10 décembre 2020 de https://www.toronto.ca/news/city-of-toronto-launches-covid-19-immunization-task-force-to-prepare-for-arrival-of-covid-19-vaccine/
- Vaccins contre la COVID-19 en Ontario (omission). Récupéré le 10 décembre 2020 de https://covid-19.ontario.ca/fr/vaccins-contre-la-covid-19-en-ontario