Bilan de l’année 2024 : établir les liens

Tout au long de 2024, Santé publique a respecté son engagement à créer des communautés plus saines pour tout le monde en collaborant avec des partenaires qui partagent ses objectifs et en investissant dans des programmes et services significatifs et axés sur la clientèle. Nous continuons de répondre aux besoins locaux dans le but d’améliorer le bien-être, les relations et l’accès aux soins dans leur ensemble.

Voici quatre exemples illustrant comment Santé publique a établi les liens au cours de la dernière année pour améliorer la santé des personnes, des familles et des communautés sur toute la zone de service.

Offrir plus de place aux Autochtones.

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Étant donné que 14 % de la population de notre zone de service s’identifie comme étant autochtone, il est essentiel de dialoguer efficacement avec les personnes, les familles et les communautés autochtones afin de créer des communautés plus saines pour tout le monde. En 2024, investir stratégiquement dans la dotation en personnel et déployer des efforts à l’échelle de l’organisme nous a permis d’accroître notre capacité à communiquer et à suivre l’orientation énoncée dans notre Stratégie d’engagement auprès des Autochtones (publiée à l’origine en 2018 avec les points de vue des communautés autochtones) et de réaffirmer notre approche pour soutenir la santé autodéterminée des Autochtones.

Pour Santé publique, il s’agissait de :

En tâchant surtout de déraciner le colonialisme caché au sein de l’organisme, nous avons aussi pris les dispositions nécessaires pour réaliser le projet de désapprentissage et de renversement concernant la suprématie blanche et le racisme. Le projet est adapté par le bureau de la Provincial Health Services Authority, en Colombie-Britannique et porte sur le racisme, la suprématie blanche et la colonisation comme facteurs clés influençant les résultats pour la santé. D’une durée de 18 mois, le projet est volontaire pour le personnel de Santé publique et les membres du Conseil de santé et a officiellement débuté en mars 2025. À l’externe, les événements communautaires comme la première fête des moissons d’automne ont favorisé l’établissement de relations avec les peuples autochtones en milieu urbain du Grand Sudbury grâce au partage de nourriture et de connaissances.

La collaboration fondée sur l’humilité, le partage des connaissances et l’adaptation des priorités pour répondre aux besoins actuels des communautés augmente le dialogue avec les Autochtones et respecte davantage les engagements pris en 2018. Ce travail nous guide dans le renforcement des programmes et services de santé publique pour les Autochtones de la zone de service.

Résurgence des infections – protection pour vous et vos proches.

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Il peut être difficile de voir des personnes chères tomber malades. Que la situation vous touche directement ou que vous fournissiez des soins, nous continuons à fournir aux communautés les outils, les ressources et les programmes nécessaires pour prévenir les maladies, dans la mesure du possible, et réduire les risques pendant les éclosions. Le nombre d’infections a nettement augmenté au cours des dernières années.

En 2024, nous avons réagi à :

Dans le cadre du mandat principal de Santé publique, le personnel a travaillé avec des partenaires (comme les foyers de soins de longue durée, les hôpitaux et les partenaires de soins de santé) pour prévenir les maladies, y réagir et sensibiliser le public aux mesures préventives qu’il peut adopter. En collaborant dans l’ensemble de notre zone de service, nous avons veillé à ce que la clientèle, comme vous et vos proches, soit protégée, et avons prévenu ainsi d’autres éclosions et cas graves de maladies comme les virus respiratoires, la syphilis et d’autres infections transmissibles sexuellement. De plus, les enquêtes sur les maladies ayant une incidence sur la santé publique impliquent de coordonner le dépistage, le traitement et la recherche efficace des contacts tout en gérant les facteurs sociaux potentiels, les barrières linguistiques et la stigmatisation possible. Ce travail s’ajoute au personnel qui effectue des inspections systématiques ou des visites sur place. Nous avons créé et coordonné des occasions de formation pour les fournisseurs de soins de santé locaux, par exemple, une séance sur la gestion de la syphilis au début de 2025. Santé publique a procédé à des évaluations concernant la tuberculose, et a fourni des médicaments et du soutien aux gens et à leur famille tout au long du traitement minimum de six mois, qui comprend souvent plusieurs semaines d’isolement.

Bien que les infections touchent actuellement les districts de Sudbury et de Manitoulin, nous savons que de nouvelles infections peuvent se manifester rapidement. Santé publique surveille attentivement les éclosions dans le monde. La grippe aviaire a fait l’objet d’une forte attention en 2024, étant donné qu’elle pourrait causer une autre pandémie. Pendant ce temps, en raison de la baisse de la couverture vaccinale, les cas de rougeole ont augmenté à l’échelle mondiale. L’attention s’est donc portée aussi sur cette maladie en 2024. Vu l’augmentation de ces infections, notamment, Santé publique a atténué le risque en évaluant celui-ci, en assurant une surveillance continue et en menant des campagnes de sensibilisation. Pour gérer efficacement ces maladies, Santé publique doit collaborer avec les gouvernements et les organismes locaux, provinciaux et fédéraux.

Il est essentiel d’atteindre et de maintenir une couverture vaccinale élevée pour prévenir et contrôler les maladies évitables par la vaccination. Cette dernière est l’une des interventions de santé les plus sûres et les plus efficaces pour prévenir la maladie, la morbidité et la mort prématurée. Santé publique a joué un rôle clé pour la promotion et la prévention en ce qui touche ces maladies. L’application de la Loi sur l’immunisation des élèves a permis de le démontrer. Par exemple, le 1er septembre 2023, la couverture vaccinale contre la rougeole chez les élèves de 7 à 17 ans dans la région était estimée à 90,9%. Au 1er juillet 2024, elle était passée à 95,9%.

Sachant que bien des facteurs influencent la confiance d’une personne envers les vaccins, Santé publique était motivé à continuer de répondre aux préoccupations et de promouvoir l’efficacité et l’innocuité des vaccins.

Favorisez un beau sourire à tout âge!

ÉTABLIR LES LIENS : Avoir une bonne santé buccodentaire contribue positivement à votre santé globale, y compris votre bien-être physique, mental et social. Cela vous permet de parler, de manger et de socialiser sans douleur, inconfort ou embarras, et de réduire le risque de contracter certaines maladies chroniques.

La carie dentaire est l’une des maladies chroniques les plus courantes chez les enfants. Non traitée, elle peut :

Chez les personnes âgées, une mauvaise hygiène buccodentaire peut entraîner une pneumonie bactérienne, l’une des principales causes de décès chez les pensionnaires des foyers de soins de longue durée. L’accès précoce et régulier aux soins dentaires réduit nettement le risque de problèmes de santé buccodentaire.

En 2024, notre équipe de santé buccodentaire a examiné plus de 11 000 enfants du primaire dans notre zone de service, et identifié 795 enfants ayant des besoins urgents en soins dentaires. Santé publique a fait un suivi auprès des familles concernées, les a aidées à présenter une demande d’aide financière dans le cadre du programme Beaux sourires Ontario et a surveillé leurs progrès.

De plus, 533 personnes âgées ont reçu des soins à notre clinique de soins dentaires pour les aînés ou ont été dirigées vers des fournisseurs de soins dentaires qui participent au Programme ontarien de soins dentaires pour les aînés. Avoir accès à des soins de santé buccodentaire signifie que les personnes à ce stade de la vie peuvent réduire le risque de souffrir de maladies des gencives, de contracter une pneumonie bactérienne dangereuse ou d’aggraver le diabète.

Il est essentiel de maintenir des programmes de santé buccodentaire efficaces et efficients pour offrir aux personnes de tous âges le confort et les soins qui répondent à leurs besoins uniques.

La crise des drogues toxiques est un problème complexe exigeant des solutions complexes.

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La crise des drogues toxiques est complexe. Créer des solutions globales axées sur la réduction des méfaits liés aux substances sur tout le spectre de la consommation de substances (CAPSA) peut nettement influer sur le bien-être des personnes, des familles et de la communauté en général.

En 2024, Santé publique a poursuivi ses efforts pour réduire les obstacles, lutter contre la stigmatisation et accroître la sensibilisation et l’éducation du public en matière de consommation de substances. S’appuyant sur les recommandations du sommet sur les drogues toxiques du Grand Sudbury (2023), l’équipe de la Stratégie communautaire sur les drogues (SCD) a réorganisé sa structure pour répondre aux besoins changeants de la communauté. La SCD utilise une approche globale axée sur les causes profondes des disparités en santé par la promotion de la santé et l’offre de services de soutien, comme pour le logement, l’emploi et les soins liés à la consommation de substances. Pour s’assurer que la stratégie répond aux besoins des personnes les plus touchées par la toxicité des drogues, ce travail a intégré les points de vue des personnes ayant une expérience concrète en consommation de substances et des populations méritant l’équité.

Santé publique a également mis l’accent sur la prévention en examinant des stratégies de collaboration visant à soutenir les jeunes. Environ 15 partenaires communautaires ont participé à une coalition qui vise à éduquer, à dialoguer et à collaborer afin de créer des environnements favorables où chaque jeune aurait des chances égales d’être en santé et de se sentir bien. Le groupe s’est engagé dans l’élaboration d’un plan visant l’adoption du modèle de prévention islandais (Planet Youth), une démarche globale impliquant les parents, les tuteurs et tutrices, le personnel enseignant, les centres sportifs et d’autres organismes communautaires qui interagissent régulièrement avec des jeunes. Ce modèle a permis de réduire la consommation de substances dans d’autres pays, et nous sommes enthousiastes à l’idée de l’adopter à Sudbury.

Santé publique s’est également associé à d’autres partenaires communautaires de réduction des méfaits pour protéger les gens en distribuant des fournitures essentielles et en offrant des solutions de rechange plus sûres afin de réduire les risques et de promouvoir la santé liée à la consommation de substances. Dans le cadre du Réseau des sans-abri, le personnel a continué d’offrir du soutien, des ressources et des consultations dans le but de trouver des solutions sûres et essentielles pour les personnes touchées.

Grâce à des partenariats axés sur des solutions, Santé publique s’efforce d’éliminer la stigmatisation, d’outiller les communautés et de sauver des vies.


Dernière modification : 17 avril 2025