Le Conseil de santé approuve le budget 2025 en mettant l’accent sur le mandat principal

Lors de sa réunion de novembre, le Conseil de santé a approuvé le budget de fonctionnement à frais partagés de Santé publique Sudbury et districts. D’un montant de 31 036 499 $, ce budget comprend une augmentation du financement pour répondre à l’augmentation des coûts de fonctionnement et des besoins dans la communauté, ainsi que des investissements dans l’efficacité et l’amélioration à long terme de l’organisme. Il permet aussi d’assurer la durabilité des services. Cette augmentation budgétaire est toutefois dépassée par le financement de la santé publique, l’inflation, mais aussi les besoins locaux et les défis croissants en matière de santé, ce qui nécessite des dépenses ciblées pour les responsabilités essentielles en vertu des Normes de santé publique de l’Ontario (NSPO).

« Santé publique Sudbury et districts, à l’instar d’autres bureaux de santé de la province, doit évaluer soigneusement la meilleure façon d’utiliser ses ressources limitées. Le budget représente un équilibre difficile, mais réfléchi, entre le maintien des services de santé publique essentiels et la gestion des coûts en période économique difficile », a déclaré René Lapierre, président du Conseil de santé.

Santé publique réduira ou interrompra de façon responsable certains programmes qui sortent du cadre de son mandat et relèvent d’autres organismes, ou dont l’effet sur la santé communautaire est relativement faible, afin que les ressources soient concentrées là où elles peuvent influer le plus sur la santé communautaire.

« Alors que nous sommes confrontés à des budgets de plus en plus serrés, ma priorité absolue demeure de protéger et de promouvoir la santé et l’équité en santé des collectivités que nous servons », a déclaré le Dr Mustafa Hirji, médecin-hygiéniste intérimaire et directeur général de Santé publique Sudbury et districts. « Bien que Santé publique ait toujours offert des services au-delà de son mandat principal, ce n’est plus viable. Nous nous engageons à faire le meilleur usage possible de nos ressources en nous concentrant soigneusement sur les services qui auront le plus grand effet positif sur la santé de la population », a-t-il ajouté.

Les changements apportés aux programmes et aux services sont fondés sur un examen minutieux des besoins de la communauté, l’évaluation des risques et les priorités stratégiques de l’organisme. Santé publique informe actuellement les clients et les partenaires touchés par les changements et les appuiera dans la mesure du possible.

Résumé des changements apportés aux services de Santé publique par catégorie

En plus du résumé ci-dessous, voir des informations plus détaillées sur les modifications apportées au service.

  • Services cliniques et vaccinations : abandon de la Clinique de santé de la famille en croissance, des tests cutanés de dépistage de la tuberculose à des fins non liées à la santé publique et des vaccinations payées à l’acte (comme les vaccins de voyage). Santé publique continuera d’offrir les vaccins financés par le secteur public en conformité avec les calendriers de vaccination de l’Ontario et les vaccinations en milieu scolaire pour les élèves de 7e année.
  • Salubrité des aliments : Santé publique n’offrira plus de formation en personne sur la manutention des aliments et ne communiquera plus les rappels du gouvernement provincial ou de l’Agence canadienne d’inspection des aliments concernant la salubrité des aliments (à moins que ces organismes ne demandent l’aide de Santé publique). Les particuliers peuvent s’abonner aux alertes de rappel directement auprès du gouvernement du Canada.
  • Inspections et enquêtes : Santé publique ajustera la fréquence de certaines inspections systématiques en améliorant l’évaluation des risques. Il ne procédera plus à l’analyse de l’eau des plages ou à des enquêtes sur les dangers pour la santé qui ne font pas partie de son mandat, par exemple, les plaintes liées au manque de chauffage dans les logements multiples. L’intervention concernant les algues bleu-vert sera réduite, car la province continuera d’en être la principale responsable.
  • Santé en milieu scolaire : le dépistage des troubles de la vue chez les élèves de la maternelle et l’enseignement en classe par des inspecteurs de la santé publique cesseront.
  • Initiatives de surveillance : la surveillance des maladies à transmission vectorielle, comme le piégeage des moustiques et la collecte de tiques, prendra fin. Cependant, Santé publique continuera de surveiller la prévalence des maladies, de sensibiliser la population et de fournir des mises à jour sur les maladies.
  • Autres services : Santé publique mettra à jour les grilles tarifaires pour les demandes concernant les systèmes septiques pour s’assurer qu’elles demeurent sans effet sur les coûts.

Vous trouverez des renseignements supplémentaires sur le budget 2025 de Santé publique Sudbury et districts dans la trousse de novembre du Conseil de santé d’administration et la note d’information connexe (PDF, page 15). Pour en savoir plus sur Santé publique Sudbury et districts, veuillez consulter phsd.ca ou composer le 705.522.9200 (1.866.522.9200, sans frais).


Changements aux services de Santé publique Sudbury et districts

Budget 2025

À la suite de l’approbation de son budget 2025, Santé publique Sudbury et districts harmonise ses programmes et services avec son mandat principal en vertu des Normes de santé publique de l’Ontario. Santé publique concentrera ses ressources sur les secteurs qui sont les plus susceptibles de donner des communautés saines, ce qui comprend les efforts de promotion et de protection de la santé.

Dans le cadre de ce travail, Santé publique réduira ou interrompra de façon responsable certains programmes et services qui sortent du cadre de son mandat et qui relèvent d’autres organismes, ou lorsque les avantages pour la santé communautaire sont relativement faibles, afin que les ressources soient concentrées là où elles peuvent avoir le plus d’effet. Santé publique a informé ses partenaires des changements et les appuiera dans la mesure du possible.

Voici un résumé des changements apportés aux services de Santé publique.

Services cliniques et immunisations

Voici ce que Santé publique n’offrira plus

  • Clinique de santé de la famille en croissance. Les clients peuvent obtenir des services par l’intermédiaire des cliniques sans rendez-vous et doivent communiquer avec Accès Soins (ontario.ca). Santé publique met la dernière main aux plans de transition et informera les clients de la fermeture et des prochaines étapes.
  • Tests cutanés de dépistage de la tuberculose à des fins non liées à la santé publique. Toute personne ayant besoin de tels tests à des fins d’emploi ou de bénévolat peut se rendre chez son fournisseur de soins primaires ou à une clinique sans rendez-vous.
  • Vaccinations payées à l’acte, y compris certains vaccins recommandés pour les voyages, les vaccins recherchés à des fins d’emploi et d’autres vaccins non visés par les critères d’admissibilité au financement par le secteur public. Santé publique continuera d’offrir les vaccins financés par le secteur public faisant partie des Calendriers de vaccination financée par le secteur public en Ontario (PDF, ontario.ca). Il continuera d’offrir aux élèves de 7e année des vaccins financés par le secteur public par l’intermédiaire de séances en milieu scolaire.

Salubrité des aliments

Voici ce que Santé publique n’offrira plus

  • Formation en personne sur la manutention des aliments. La formation est offerte en ligne par d’autres fournisseurs.
  • Retransmission des rappels liés à la salubrité des aliments, à moins que le gouvernement provincial ou l’Agence canadienne d’inspection des aliments le demande explicitement. Les particuliers peuvent s’abonner pour recevoir des alertes de rappel directement du gouvernement du Canada.

Inspections et enquêtes

Santé publique améliorera le ciblage des risques dans le cadre des inspections systématiques. Autrement dit, l’organisme ajustera la fréquence des inspections pour concentrer les ressources sur les établissements qui présentent des risques plus élevés pour la santé publique. Cette approche ciblée et améliorée lui permettra de prioriser les activités ayant le plus d’incidence sur les résultats en matière de santé, tout en maintenant les normes de sécurité.

Modifier la fréquence d’inspection pour les

  • Établissements de services personnels à faible risque
  • Dépôts d’aliments à risque faible ou modéré

* Il n’y aura aucun changement au calendrier d’inspection systématique des établissements à risque élevé.

Mettre fin aux inspections systématiques

  • Inspections des plages, échantillonnage de l’eau et affichage sur les plages
  • Aires de jeux d’eau (installations aquatiques récréatives de classe C)
  • Patinoires (par exemple, les tests de monoxyde de carbone)

Interrompre les services suivants ou les services sortant du cadre de notre mandat

  • Intervention relative aux algues bleu-vert (maintien des communications)
  • Enquêtes sur les dangers pour la santé qui ne font pas partie du mandat de Santé publique (par exemple, les plaintes concernant le manque de chaleur, les punaises de lit, les rongeurs ou les ravageurs dans les logements)

Santé en milieu scolaire

Voici ce que Santé publique n’offrira plus

  • Dépistage des troubles de la vue chez les élèves de la maternelle. Le gouvernement de l’Ontario a proposé d’éliminer cette exigence législative.
  • Formation en classe par des inspecteurs de la santé publique (par exemple, sur des sujets comme le lavage des mains)

Initiatives de surveillance

Activités que Santé publique cessera

  • Activités de surveillance des maladies à transmission vectorielle (par exemple, le piégeage des moustiques pour la détection du virus du Nil occidental et la collecte de tiques pour le dépistage de la maladie de Lyme). Puisque ces maladies chez les humains ont une incidence sur la santé publique, il faut encore les déclarer. Santé publique continuera de surveiller la prévalence des maladies, de sensibiliser la population et de fournir des mises à jour sur les maladies.

Autres services

  • Santé publique mettra à jour les tarifs pour les demandes concernant les systèmes septiques afin de s’assurer qu’ils demeurent sans effet sur les coûts. Les grilles tarifaires seront mises à jour et les demandeurs seront informés.

Dernière modification : 29 novembre 2024